Sites possibles d'installation
Les Prairies du Roy
Le site des Prairies du Roy est une zone humide de 240 ha au cœur de l'agglomération de Loches, vallée régulièrement inondée, non bâtie. Site naturel protégé, il permet la liaison entre la ville de Loches et le village de Beaulieu-lès-Loches. Cet écrin de verdure en pleine ville est une bulle de respiration pour les Lochois et Bellilociens qui l’empruntent quotidiennement lors de la saison estivale. En hiver ces prairies sont inondées pour permettre à la rivière de sortir de son lit sans inonder les habitations riveraines.
Le tracé rouge marque la délimitation de l'espace naturel sensible.
A gauche la ville de Loches
A droite le village de Beaulieu-lès-Loches
1 / Prairies du Roy - "chemin blanc"
2 / Prairies du Roy - accès rue basse
3 / Prairies du Roy - accès rue du Dr Paul Martinais
4 / Le canal de Beaulieu
Reliant Beaulieu du sud au nord sur 1,7km de long, le canal de Beaulieu peut se dater du 15ème siècle.
Il est difficile de connaître la date exacte de la création du canal de Beaulieu qui est une dérivation de l’Indre. André Montoux, dans un article du bulletin de la société archéologique de Touraine estime qu’il est contemporain de la fortification urbaine (XIVe ou 2e moitié du XVe siècle). Il est aussi appelé «Canal des Tanneurs» au XIXème siècle et «Canal des Tanneries » au siècle suivant. Il a été aménagé par les moines bénédictins et succède sans doute à un maigre réseau qui alimentait antérieurement les moulins établis sur le territoire. Le canal eut un rôle domestique (alimentation en eau potable, assainissement des eaux pluviales et des eaux usées) et économique (irrigation, énergie, moulins, tanneries).
Il a été réalisé pour alimenter en eau des moulins à tan ou à farine. Des ouvrages variés (déversoirs, seuils, vannes) permettait de gérer la hauteur d’eau du canal, mais aussi des différents bras de l’Indre , y compris sur Loches (lit naturel de l’Indre, canal de la Gare à Loches, Petite Garonne ou « fausse-rivière ». Le canal est bordé sur sa moitié sud par un chemin réservé à la circulation piétonne et cycliste. Il offre un parcours de pêche labellisé «parcours passion» par la Fédération de pêche.
5 / La Mairie et l'abbaye de Beaulieu
Le bâtiment de la mairie est le seul conservé des lieux conventuels élevés après l’introduction de la réforme de Saint-Maur en 1662.
C’est Charles Boileau, membre de l’Académie française et abbé de Beaulieu, à ne pas confondre avec Nicolas Boileau, également membre de l’Académie française et célèbre auteur de « l’art poétique », qui décide en 1700 de faire construire un nouveau bâtiment conventuels. Sa première pierre a été posée le 3 février 1700.
Ce bâtiment est parfaitement représentatif de l’architecture mauriste, notamment par la qualité de la stéréotomie de ses voûtes. Il se compose d’un corps de logis principal parallèle à l’église et d’une aile en retour vers le sud, il s’élevait au centre des jardins du monastère. La salle du conseil est ornée de boiseries. Vendu en 1793, comme les autres biens de l’abbaye, ce bâtiment est acquis l’année suivante par la municipalité.
L’Hôtel de Ville y est alors installé. Il y est toujours, ainsi que l’agence postale communale.
6 / Les Viantaises
Au nord des bâtiments du couvent des Viantaises, Catherine-Angélique de Boursault de Viantais avait fait l’acquisition progressive jusqu’en 1686 de terrains pour constituer un vaste jardin d’environ 3 hectares. On y trouvait un jardin d’agrément, un verger, un potager, des platebandes de fleurs ainsi qu’un vivier, protégés par un imposant mur de clôture et ses 66 arcs-boutants. Le jardin a été vendu et loti à la Révolution. Il accueille désormais un jardin partagé « les Petits Jardins de Beaulieu », véritable havre de paix et lieu de promenade ouvert à tous, ainsi qu’une guinguette et un jeu d’arc.