Pascale Planche

Plasticienne

Goven (35)


 

Nom du projet :

Débordement

 

 

Site Internet :

pascaleplancheartist.free.fr



Quelques mots sur l'artiste

Pascale Planche artiste plasticienne, vit et travaille à Goven dans la région Rennaise. Elle participe régulièrement à des expositions personnelles ou collectives et des symposiums d’art dans la nature en France et à l’étranger. Diplômée des beaux-arts de Nantes en 1986, elle intervient dans le paysage depuis 2000. La vie en pleine nature l’a invité à sortir de son atelier et à considérer différemment l’espace extérieur. Le travail in situ la mène à créer des installations qui dialoguent avec le lieu, se confrontent aux réalités de leur environnement, de ses caractéristiques naturelles, culturelles et sociales. Elle y porte son regard, soulignant les caractéristiques paysagères et les enjeux qui s’y rapportent, invitant ceux qui y vivent ou y passent à reconsidérer leur rapport au lieu. Ambivalence, trace de la mémoire, du rêve, passage du temps, du hasard, de l’éphémère, tous ces échanges et enrichissements mutuels de la nature et des lieux nourrissent ses œuvres. 

Le projet

L’installation « Débordement » aux évocations multiples, se prête à l’imagination et à l’interrogation du spectateur. Du regard, chacun se l’approprie. Voyage, parcours nomade, elle dialogue avec le paysage des prairies du Roy, elle y puise son inspiration. L’installation invite à percevoir le paysage de autrement, confrontation de nature et culture. 

Un ruban végétal circule, ondule, enlace et relie, comme l’eau qui déborde de son lit, comme la sève qui nourrit les plantes. Il est constitué de branches dans les courbes se croisent, de cercles de branches, sortes de fenêtres sur le paysage. C’est peut-être le passage de l’eau, de l’air et du vent, c’est peut-être la mémoire de l’eau traversant les moulins du canal. 

C’est peut-être une simple respiration. C’est peut-être la sève circulant dans les plantes lui donnant son énergie. C’est peut-être la nature qui prend ses aises, qui déborde, mettant en évidence le rapport de l’homme à la nature. Cette eau, symbole de vie toujours la même, recyclée, épurée à jamais, dont la mémoire reste et se transforme. La source légère, calme et pure, devient débordante, tumultueuse, puissante, déterminée, envahissante, indignée, révoltée. Elle suit son cours, comme le cheminement de la vie…