Xavier rèche

Plasticien

Bordeaux (33) - FRANCE


 

Nom du projet :

Fabrique

 

Localisation : 

Jardin des Viantaises

 

 

Résidence :

Menuiserie Doubinine 

 

 

Site internet :

www.xavier-reche.fr/



Partenaires associés :

Classe externalisée de l'IME de Beaulieu-lès-Loches

Les élèves des classes de seconde “nature, jardins, paysage et forêt”, CAPA Aménagements paysagers et CAPA Services aux personnes et vente en espace rural du lycée professionnel privé Sainte Jeanne d’Arc, Apprentis d’Auteuil de Loches

Association des Petits Jardins de Beaulieu-lès-Loches


En quelques mots...

 

 

Xavier Rèche vit et travaille à Bordeaux et dans le Tarn-et-Garonne, il enseigne, collabore à des projets artistiques divers (musique, architecture, médiations), réalise des œuvres de grandes dimensions (Barrages, Clôtures, Grilles d’eau, Volière, Pièce d’excavation).

Sa démarche procède d’une « exploration des alentours » : observer les propriétés d’un paysage, composer avec l’imaginaire du lieu et ses perspectives narratives, par des installations ponctuelles d’œuvres souvent éphémères.

 

Démarche artistique...

 

« Les promenades et les cartes topographiques m’ont donné l’espace dont j’ai manqué dans la peinture. Dans les récits de l’écrivain autrichien Peter Handke, les personnages ne reviennent jamais tout à fait à leur point de départ. Le temps a coulé et le lieu du retour est, pour ses récits de la périphérie, ce que l’horizon est au promeneur : une ligne de fuite, une rumeur du lointain, un recommencement. Je me sens également pour ma part affranchi de l’obligation d’un retour, l’espace n’ayant point de centre ni d’origine – exceptés des points de fuite, certainement.

Une « pensée des alentours » a pris corps dans la sculpture, me rendant accessible un espace de plain-pied où s’inscrit le corps du marcheur et le temps de la marche. Cet espace, de nature absolument contraire à l’«espace-cube » – abstrait et indifférent à toute forme – l’est aussi des socles: ces petits degrés immaculés – ou escabeaux de valeur – qui ne manquent ni de hauteur ni de pittoresque. J’en ai fait usage et c’est encore occasionnellement assez déprimant.

La sculpture prend place dans un espace-corps en mouvement et partage avec le promeneur le temps du paysage parcouru.

« Enfin, j’ai du temps!».

Ma pratique artistique se concentre aujourd’hui autour de l’installation d’œuvres de grandes dimensions dans des contextes paysagés souvent complexes – qu’ils soient urbains ou ruraux – à l’occasion de ma participation à des parcours artistiques.

 

le projet...

 

 

Une structure autotendante composée de chevrons de bois magiquement suspendus, s’élève au dessus d’un carré de jardinage. Sa forme évoque la cabane primitive dont Vitruve, théoricien de la Renaissance, nous dit qu’elle est la source originelle de l’architecture. Elle fait aussi échos aux cabanes de jardiniers présentes au Jardin des Viantaises. C’est une « chambre de culture » dont le bâti fait office de tuteurs pour des plantes grimpantes. Dans cette proposition se superposent et s’entremêlent le jardin et le bâti, le paysage et l’espace habité. C’est aussi une « œuvre partagée » dont la forme et le devenir incluent la collaboration de jardiniers, petits et grands, dans la préparation du

terrain, le choix, la plantation et l’entretien des plantes annuelles ou vivaces qui s’y développeront en hauteur (haricots, courges, clématites, jasmins, bignones,...).

Inspirées des recherches depuis les années 60 de l’architecte David Georges Emmerich qui en a démontré la diversité infinie, les structures autotendantes sont devenues populaires mais restent mystérieuses et fascinantes par la suspension apparente des éléments qui les composent (pas de points de contacts entre les éléments rigides), par la complexité des réseaux de câbles qui relient les étais de bois, par les tensions internes qui en assurent la souplesse et la robustesse. Selon Emmerich lui-même : « D’une extrême légèreté, ces structures débouchent sur de nouvelles modalités constructives, où il s’agit d’ enjamber le maximum d’espace avec le minimum de matière».

 

 


Rencontre avec les élèves à l'école primaire de Beaulieu

Montage de l'oeuvre dans les Petits Jardins

Avec l'aide des membres de l'Association des Petits Jardins

Plantation des vignes avec les Bac Pro Aménagement Paysager, du Lycée Sainte Jeanne D'Arc

Plantation des plantes grimpantes avec la classe externalisée de l'IME de Beaulieu, les CAP Service à la personne et CAP  Paysage du Lycée Sainte Jeanne D'Arc